CONSECRATION AU SACRE COEUR DE JESUS
La France est consacrée au Cœur Sacré de Jésus par Louis XVI, et Marie-Antoinette, martyrs, en 1793
Marguerite Marie Alacoque demanda au Louis XIV, de consacré la France au Sacré-Cœur, mais il préféra les ténèbres du siècle-des-lumières.
Le roi de France était avant là oú vivait le peuple français. La monarchie française, et donc le peuple de France, payèrent le prix fort la surdité de Louis XIV. Il ne pouvait imaginer le futur martyr de ses héritiers dynastique en 1793. "Pardonne leur car il ne savent pas ce qu'ils font", dit Jésus. Dans sa prison Louis XVI a consacré la France au Sacré-Cœur. à Cette consécration, dit Monseigneur Bougaud, a quelque chose de solennel et de tragique, comme les derniers cris d'un naufragé qui cherche encore à sauver ceux qu'il aime et qui ne le peut plus".
Consécration
"Vous voyez, ô mon Dieu, toutes les plaies qui déchirent mon cœur et la profondeur de l'abîme dans lequel je suis tombé. Des maux sans nombre m'environnent de toutes parts. A mes malheurs personnels et à ceux de ma famille, qui sont affreux, se joignent, pour accabler mon âme, ceux qui couvrent la face du royaume. Les cris de tous les infortunés, les gémissements de la religion opprimée retentissent à mes oreilles, et une voix intérieure m'avertit encore que peut-être, votre justice me reproche toutes ces calamités, parce que dans les jours de ma puissance, je n'ai pas réprimé la licence du peuple et l'irreligion qui en sont les principales sources ; parce que j'ai fourni moi-même des armes à l'hérésie qui triomphe, en la favorisant par des lois qui ont doublé ses forces et lui ont donné l'audace de tout oser.
O Jésus-Christ, divin rédempteur de toutes nos iniquités, c'est dans votre Cœur adorable que je veux déposer les effusions de mon âme affligée. J'appelle à mon secours le tendre cœur de Marie, mon auguste protectrice et ma mère et l'assistance de saint Louis, mon patron et le plus illustre de mes aïeux.
Ouvrez-vous Cœur adorable et par les mains si pures de mes puissants intercesseurs, recevez avec bonté des vœux satisfactoires que la confiance m'inspire et que je vous offre comme l'expression naïve de mes sentiments.
Si, par un effet de la bonté infinie de Dieu, je recouvre ma liberté, ma couronne et ma puissance royale, je promets solennellement :
« 1. De révoquer le plus tôt possible toutes les lois qui me seront indiquées soit par le Pape soit par un Concile, soit par quatre évêques choisis parmi les plus éclairés et les plus vertueux de mon royaume, notamment la Constitution Civile du Clergé.
« 2. D'établir, en suivant les formes canoniques, une fête solennelle en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus laquelle sera célébrée à perpétuité dans toute la France.
« 3. D'aller moi-même, après ma délivrance, dans l'Eglise Notre-Dame de Paris prononcer un acte solennel de consécration de ma personne, de ma famille et de mon royaume au Sacré-Cœur de Jésus.
« 4. D'ériger et de décorer à mes frais, dans l'église que je choisirai, une chapelle ou un autel qui sera dédié au Sacré-Cœur de Jésus.
« 5. Enfin de renouveler tous les ans, au lieu oú je me trouverai, le jour qu'on célébrera la fête du Sacré-Cœur, l'acte de consécration exprimé dans l'article troisième et d'assister à la procession générale qui suivra la messe de ce jour.
« Je ne puis, aujourd'hui, prononcer qu'en secret cet engagement, mais je le signerais de mon sang s'il le fallait ; et le plus beau jour de ma vie sera celui oú je pourrai le publier à haute voix dans le temple.
« O Cœur Adorable de mon Sauveur, que j'oublie ma main droite et que je m'oublie moi-même si jamais j'oublie vos bienfaits et mes promesses si je cesse de vous aimer et de mettre en vous ma confiance et ma consolation.
« Au moment de son exécution, par les paroles qu'il proféra, en face du peuple qui applaudissait à sa mort, Louis XVI montra qu'il rendait compte du sort qui lui était réservé par une minorité impitoyable : Ô Français, je suis innocent ; je pardonne aux auteurs de ma mort, je prie Dieu que le sang qui va être répandu ne retombe jamais sur la France. L'abbé Edgeworth, aumônier de la prison du Temple, et assistant du roi qui allait expier par sa mort les fautes de plusieurs de ces ancêtres, s'écria au moment suprême : "Fils de saint Louis, montez au ciel". Le témoignage du prêtre au royal mourant semble bien indiquer que la dynastie capétienne, qui a fait la France pendant mille ans, se purifiait de toute responsabilité dans la mort de Louis XVI dont le sang la régénérait.»
« Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu'à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d'autant qu'il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d'admonester tous nos peuples d'avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse longuement d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.»
« Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.»
Louis
Prophétie de Marguerite-Marie Alacoque
Jésus apparaît à Marguerite-Marie en juin 1675 sous le reigne de Louis XIV. Jésus lui ouvre son cœur en disant : « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes, […] jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner Son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart qu'ingratitude ».
Marguerite-Marie a transmit à Louis XIV les demandes de Jésus : Une fête en l’honneur de son Divin Cœur (fêtée 19 jours après la Pentecôte), une basilique nationale dédiée à Son Cœur (Montmartre sera construite en 1873), la consécration de la France au Sacré Cœur, et de placer le Sacré Cœur sur le drapeau français.
Consécration au Coeur de Jésus
"Cœur Sacré de Jésus, nous nous consacrons à Vous et nous Vous reconnaissons comme Roi et Chef de notre foyer. Bénissez notre famille, notre maison, nos entreprises donnez-nous d’accomplir de notre mieux tous nos devoirs ; mettez entre nous la paix et la confiance consolez-nous dans nos peines, et faites que nous Vous aimions toujours de plus en plus ! Cœur Sacré de Jésus, que votre règne arrive !"
Illustrations : Le Roi Louis XVI, dans la prison du temple, écrit son acte de consécration de la France au Coeur de Jésus comme il fut demandé à Sainte Marguerite-Marie. Le sort de Louis XVII. Louis XVI était passionné par la modernité. Le souverain forge clefs, serrures et cadenas. Ici un bel exemple de pendule Inger Bells